Pierre Gisling

Pierre GISLING

16 novem­bre 2012–9 mars 2013

Une expo­si­tion rétrospective?
Peut-être. Mais surtout une présentation
tonique, diver­si­fiée et ardente de quelques
décen­nies de dessins autour du corps.
Car Pierre Gis­ling observe et scrute les corps,
en s’in­ter­ro­geant ? avec crayons, pas­tels et
fusains ? sur les mys­tères de l’at­trac­tion, les
méan­dres de la séduc­tion ou les énigmes de
l’har­monie, qui enveloppe courbes et replis.
Cette quête de la beauté, c’est comme un chant
d’amour pour capter et célébr­er des moments
de grâce. Là où le temps est sus­pendu, figé
par Eros pour défi­er Thanatos. Gis­ling nous
offre à voir la félic­ité qui accom­pa­gne la
lib­erté des corps quand le désir pré­side à la
fête charnelle.
Après avoir été un passeur de savoir, comme
insti­ga­teur du dessin buis­son­nier hors les
murs réduits des class­es, et après avoir longtemps,
comme homme de télévi­sion, fait
ray­on­ner la cul­ture vivante, il est temps que
Pierre Gis­ling puisse, lui aus­si, mon­tr­er sa
forte per­son­nal­ité créative.
Au tour­nant de ses sep­tante-cinq ans, cette
expo­si­tion souhaite célébr­er le temps suspendu
? et réjoui ? que sa pas­sion du dessin rend
possible.
M. F.

 

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un livre a été pubilé à l’oc­ca­sion de cette exposition,

édi­tions Humus

 

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