PAM — Paolo Mazzuchelli

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Je m’appelle Pao­lo Maz­zuchel­li, né à Lugano en jan­vi­er 1954. Mon surnom – Pam –est lié à l’onomatopée des coups de pis­to­lets d’un film de Ser­gio Leone…
Le Tessin, dans les années 60 et 70, pous­sait à larguer les amar­res dès que pos­si­ble. Entre 1971 et 1975, j’ai fréquenté l’Académie des Beaux-Arts de Brera, à Milan. A par­tir de ma curiosité envers le monde psychédélique, j’ai développé mes premières créations artis­tiques imprégnées par le surréalisme, le mou­ve­ment Cobra, Louis Sout­ter, Edward Kienolz, Sebas­t­ian Matta… 

Ensuite, je me suis intéressé à l’expressionisme abstrait et à la «matière» ain­si qu’aux Action­nistes autrichiens. Dans la pein­ture, j’avait aus­si la pos­si­bilité de transférer une par­tie de mes lec­tures : Ibsen, Brecht, Beck­ett, Strind­berg, Kaf­ka, Jung… En cette période, ma recherche était fondée sur le «signe», que j’atteignais en «grat­tant et creu­sant» afin d’arriver à une écriture dessinée. Ayant ter­miné mes études à Milan, j’ai choisi d’interpréter la vie à tra­vers l’Art.

Dès 1982, j’ai tra­vaillé avec d’autres artistes : Fran­co Bel­tram­et­ti (poète), Fran­co Lafran­ca (imprimeur d’art), Fab­rizio Scar­avag­gi (écrivain), Fioren­zo Laf­franchi (éditeur et anar­chiste), Dona De Car­li (pho­tographe), etc. J’ai aus­si passé quelques périodes à Zurich. Tem­po­raire­ment employé, en 1989, dans un pro­jet fédéral (Inven­taire des voies de com­mu­ni­ca­tion his­toriques — IVS), j’ai tra­vaillé en soli­taire dans les vallées du Haut-Tessin, y découvrant une affi­nité spir­ituelle avec le monde des «petites choses». Cette méthode d’observation, nou­velle pour moi, m’a per­mis de sen­tir intu­itive­ment l’intelligence uni­verselle liée à la nature et de com­pren­dre com­bi­en la présence humaine est for­tu­ite et rel­a­tive depuis les débuts. J’ai ain­si com­mencé à dessin­er les formes végétatives qui prolifèrent dans mon tra­vail depuis désormais vingt ans.

En 2014, avec la prétention de découvrir de pos­si­bles change­ments, j’ai recom­mencé à intégrer la présence humaine dans mes œuvres. Dans ces pau­vres corps, dans leurs aperçus, dans ces « quarts » inanimés, il est peut‑être pos­si­ble de trou­ver une réponse raisonnable au sens de notre exis­tence. Si je voulais exagérer, je prétendrais «découvrir le pourquoi de notre présence sur terre».

Expo­si­tions :

Depuis 1976, j’ai par­ticipé à différentes expo­si­tions col­lec­tives et per­son­nelles en Suisse et dans les pays voisins. J’ai pris part à des con­cours inter­na­tionaux et nationaux.

En 1992 et 1993, j’ai obtenu deux Bours­es fédérales des Beaux-Arts.

en 2016 : Galerie HumuS, Lausanne

En 2018, le Musée can­ton­al de Lugano organ­is­era une expo­si­tion monographique.